| PROJET EN PRODUCTION |
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Genre : Drame musical
Format : Court-métrage (7 min)
Réalisé par François Hallac
Avec Pascal Hénault et Lory Ferreira
Musique : "Partir" (Ballad rock) de Basement Cellar |
SYNOPSIS |
Une chanson interprétée par le groupe Basement Cellar lors d'un concert rock fait rejaillir une partie de son enfance à un jeune homme.
Ainsi le jeune homme revoit son père rentrant à la maison, marqué par une violente dispute avec sa femme. Il fait ses bagages et dépose une lettre d’adieux avant de partir définitivement de la maison.
Il se remémore la séparation de ses parents, son changement brutal de foyer et les conséquences de cette rupture sur sa vie. |
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STORYBOARD |
(Storyboard : Mickael Junot)
(Moodboard : Xavier Dolléans)
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Un moodboard est une partition d'images extraites de différents films et représentant la photographie désirée pour le film.
NOTE DU CHEF OPERATEUR
L'occasion m'est donc donnée de traiter deux univers différents qui seront montés en parallèle : l'un très sombre, gris, lourd, délavé, celui des souvenirs et l'autre, celui du réel, le concert, pour lequel nous souhaitons couleur et contraste, moments fugaces et camera vive.
Nous voyageons ainsi à travers deux moments bien distincts, le présent et le passé.
Pour les souvenirs, nous souhaitons une ambiance lourde, une maison plongée dans la pénombre, même en pleine journée.
A intérieur, quelques lampes diffusent une lumière faible et triste.
Les extérieurs sont gris et délavés, froids, teintés de vert pour les moments de crépuscule autour de la maison, gris neutre pour la ville et la scierie. La caméra est fixe ou bien en mouvement sur travelling, toujours posée.
Le concert est plus joyeux bien qu'évidemment sombre lui aussi. La couleur et les éclats de lumière proviennent des projecteurs, de la scène. Cette lumière, ces flares, viennent littéralement éclabousser le visage de notre protagoniste.
Le contraste est plus fort entre les ombres et les hautes lumières. Les couleurs sont vives et la caméra est mobile, toujours à l'épaule.
Les plans sont plus courts et les mouvements plus spontanés.
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"PARTIR" DE BASEMENT CELLAR |
Année : 2010
Composition : Jean-Aurèle Moutiers
Mélodie : Candice Moutiers
Paroles : Candice Moutiers et Jean-Aurèle Moutiers
Arrangements :
Rémi Delecambre (basse),
Vincent Palac (batterie),
Mikaël Delpagne (guitare soliste et choeurs),
Jean-Aurèle Moutiers (guitare rythmique),
Candice Moutiers (Chant principal).
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Création de la chanson
Basement Cellar est un groupe d'amis dont la musique est du genre rock français. Chacun peut proposer un morceau, et c’est de manière collégiale qu’on lui donne vie. Pour « Partir », c’est Jean-Aurèle Moutiers qui a apporté les premiers accords et le thème de la chanson.
Thème de la chanson
Cette chanson nous tient très à cœur car nous l’avons écrite suite à la mort d’un proche. Ce proche, a décidé de mettre fin à ses jours laissant derrière lui sa compagne et ses deux enfants.
Signification du texte
A la base la chanson est écrite pour un duo entre le père et la mère. Dans cette chanson, on peut se mettre à la place des deux parties.
Les couplets sont réservés au père. Ils sont sur une musique douce, des notes graves afin de garder le côté triste et déprimé du père, qui se laisse aller et baisse les bras. On suppose que c’est ce qu’il aurait pu écrire dans une lettre de suicide. Il explique ce qu’il ressent et donne les raisons pour lesquelles il a agi de cette manière.
Les refrains sont réservés à la femme. Au début elle a une voix douce, aiguë, montrant son incompréhension et son désarroi. La deuxième partie du refrain est plus violente. En effet, la femme devient agressive et explose, lui en veut de l’avoir laissée seule et surtout d’avoir abandonné ses enfants. Elle lui reproche d’avoir fait son choix à lui, et de lui imposer une vie difficile (culpabilité, expliquer la situation aux enfants…). Au premier refrain, elle est perdue et ne sait comment gérer la situation, tandis qu’au deuxième refrain, elle n’a pas le choix et doit être forte pour les autres et continuer à assurer son rôle.
En savoir plus |
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NOTE D'INTENTION DU REALISATEUR |
L’IDEE
L’idée du court-métrage « Partir » est basée sur ma rencontre avec le groupe rock « Basement Cellar ». Ayant un ami très proche dans le groupe, j’ai assisté à l’un de leurs concerts et l’une des chansons interprétées m’inspira alors beaucoup. En effet les paroles de « Partir » évoquaient des sentiments très forts tels que la tristesse, la culpabilité et le remord.
J’entrepris donc l’écriture d’un synopsis s’accordant avec les émotions dégagées par paroles de la chanson. Je découvris au fil des échanges avec le groupe que l’idée de la chanson leur était venue après un tragique évènement : un de leurs amis, ne supportant plus la vie qu’il menait, s’était suicidé laissant une femme et deux enfants derrière lui. Cela rendit alors l’idée du court-métrage d’autant plus forte que son histoire était inspirée par des faits réels. C’est donc dans ce contexte que j’écrivis le scénario. |
UN FOND SONORE MUSICAL
Dans l’écriture du scénario, le premier choix que j’ai fait était d’inclure la musique dans le court-métrage : ainsi, avec un fond sonore musical, je pris la décision de n’introduire aucun dialogue afin de laisser les paroles de la chanson illustrer l’action.
Cela entraîne un défi supplémentaire, notamment pour les acteurs qui joueront alors des sentiments très profonds sans les exprimer par des mots.
Il y a notamment la scène de la dispute entre le père et la mère au premier refrain : Les sons maintenus par la chanteuse s’accordent avec les moments durant lesquels la mère rompt le silence et explose de colère.
Mon défi en tant que réalisateur est de faire comprendre au spectateur un maximum d’aspects de la vie des protagonistes par des choix de plans et de successions de plans. |
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LE RYTHME
La musique rythme la fiction, l’histoire est en harmonie avec les différents passages de la chanson. Le style de musique étant « Ballad Rock », la chanson est composée d’une introduction lente, de deux couplets doux, de deux refrains très rythmés et d’un pont. La chanson est ainsi structurée chronologiquement : introduction, couplet, refrain, pont, couplet, refrain.
J’ai donc alterné passages lents avec peu d’action et beaucoup de ralentis, avec des séquences illustrant des moments plus intenses, notamment la dispute entre les deux parents. |
LA PRESENCE DU GROUPE
Le but du court-métrage étant de mettre l’accent sur l’histoire inspirée par une chanson, je trouvai alors une opportunité intéressante de conserver une présence crédible du groupe dans le cadre de la fiction.
Le personnage de référence est un jeune homme assistant à un concert du groupe musical et que l’on ne reconnaîtra qu’à la fin du métrage afin de conserver le mystère sur son identité durant toute la fiction. La révélation de son identité se fera alors par un jeu de plans : une succession de deux plans du personnage de profil, le premier à 8 ans réconfortant sa mère et le deuxième à 20 ans lors du concert.
C’est la chanson lors du concert du groupe qui remémorera sa propre histoire au jeune homme présent. Chaque séquence qui constitue ses souvenirs est en parallèle avec les paroles de la chanson : ainsi la dispute entre les deux parents au premier refrain est ponctuée de passages du concert faisant l’analogie entre l’intensité de la dispute et l’énergie dégagée par le groupe (batterie, guitare, paroles) et par le public. |
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| Ce projet de court-métrage est donc une symbiose entre vidéo et musique, et chacun apporte son identité propre pour construire une fiction intense et pleine d’émotions. |
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